Machins de dev

Domotisation de ma maison – part 1

Depuis peu, je me suis mis en tête d’ajouter une composante domotique à ma future maison.
Je ne suis pas un expert en électronique, loin de là et mes connaissances actuelles se limitent à l’étude de circuit basique composés de résistances, condensateurs et bobines.
On ne va pas aller loin avec ça, mais qu’à cela ne tienne, ce billet va concentrer le résultats de mes recherches sur le sujet.

Objectif

La domotique, comme plein d’autres secteur, offre un univers dont les perspectives ne sont limités que par notre imagination. Dis autrement, quand on sait faire, ce n’est en général pas la technique qui bloque, mais ce qu’on en fait avec. Par chance, c’est chez moi tout le contraire : l’idée est là, c’est la technique qui pêche.
Dans un premier temps, histoire de se familiariser avec ce nouveau domaine, mes objectifs vont se limiter à commander à distance des interrupteurs.

Ci-dessous la liste des exigences :

Les points à respecter étant posés, voyons chaque problèmes qui se sont présenté à moi et les solutions que j’ai retenu.

L’alimentation

L’alimentation par transformateur

Tout serait tellement plus simple si EDF envoyait du courant continu… mais ce n’est évidement pas le cas et il faudra faire avec.
J’ai étudié en cours de manière basique une alimentation « classique », c’est à dire avec transformateur, pont de diode, et un condensateur bien placé pour redresser le courant à la sortie du pont de diode (en savoir plus).

On remarquera au passage que ce type d’alimentation isole physiquement le circuit de son alimentation. C’est ce qu’on appelle une isolation galvanique et c’est une bonne chose, surtout vis à vis d’EDF.
Ce n’est pas une alimentation acceptable pour mon projet : non seulement le transformateur prend beaucoup de place, mais en plus il ferait du bruit. De plus, son rendement a l’air vraiment pourri (50%).

Les autres alimentations

J’ai pu trouver 3 autres manières de générer un courant basse tension continu à partir du secteur :

On va sans plus s’étendre laisser tomber les vieux composants, bien qu’ils eussent pu résoudre rapidement le problème de l’alimentation.

L’alimentation par résistance semble peu prometteuse car là où le condensateur conserve de l’énergie pour la rendre plus tard, les résistances vont la dissiper. La perte énergétique risque d’être plus importante, et l’échauffement généré peut être problématique pour un circuit qui sera confiné et non aéré.

Il reste donc la solution « capa chuteur », que je retiens. Je vais probablement prendre la variante avec pont de diode puisque cela va permettre de diminuer de moitié l’ondulation résiduelle et augmenter de façon significative le rendement de l’alim.
Je ne sais pas exactement ce que va consommer mon circuit, mais l’ajout de 4 diodes, pour un prix dérisoire sont au pire superflus, au mieux augmenteront la durée de vie du micro-contrôleur par une tension plus stable.

L’interrupteur

Il n’a pas été facile de trouver l’interrupteur idéal. Qu’est ce qu’il doit faire cet interrupteur :

J’ai pu trouver deux composants qui pouvaient répondre à ce besoin :

Le relai électromécanique n’est pas très tentant à cause de sa taille imposante et son bruit, je le laisse donc de côté, sauf s’il n’y a pas mieux.
Le relai état solide (solid state) ne me semble pas indispensable.

Le TRIAC au contraire est plutôt intéressant par sa taille, mais en étudiant son fonctionnement, il y a juste un oOps des plus dérangeant. Pour que le TRIAC laisse passer un courant alternatif, donc qui passe sur la barre des 0V très souvent, la tension appliquée à la gateway doit être  »permanente », mais le seuil de déclenchement du TRIAC dépend de la polarité du courant passant.
http://www.bristolwatch.com/ele/triacs.htm
Soit donc il faut synchroniser les impulsions envoyés à la gateway avec le 50Hz de EDF, soit on oublie directement cette solution, qui :

On peut à la place utiliser un opto-triac, qui est la même chose, mais où la gateway est remplacée par une led à mettre sous tension. Tant que la LED est allumée, l’opto-triac est passant, pile ce qu’il me faut.
Actuellement, j’ai trouvé 2 candidats opto-triacs :

Ces modèles semblent également obsolètes, il faut que j’en cherche d’autres en choisissant judicieusement leur caractéristique, en particulier un courant d’entrée le plus petit possible.

Taille

En surfant, il se trouve que les composants traditionnels, ou traversants sont en perte de vitesse devant les composants montés en surface (CMS). J’en avais déjà vu plein en réalité, mais je n’avais tout simplement pas pu les identifier. On a ainsi sous ce format des résistantes et des diodes.
Ce format est mieux en tout :

Le seul inconvénient à mes yeux serait qu’il est plus délicat à souder que les composants traditionnels, mais c’est loin d’être impossible et cela semble se faire très bien avec un fer à souder correct (27W semble idéal, au-delà il y a risque de cramer le composant), il faudra juste plus de précision et une pince.

Communication

Je pense partir sur une communication sans-fil. L’autre moyen étant d’utiliser le CPL, cela ne conviendra pas au circuit master qui sera alimenté par le PC et non directement par le secteur.
J’ai trouvé un transceiver (émetteur et récepteur) Aurel RTX MID 3V qui pourrait bien faire l’affaire, mais à 20€ pièce, j’ai pas intérêt à le faire griller durant mes tests.
D’après les spécifications, ce composant bouffe 20.008mA au maximum, c’est à dire en émission.
Aurel propose pour ce module un [manuel utilisateur|http://www.aurelwireless.com/wp-content/uploads/user-manual/650201033G_um.pdf|en] très précieux, puisqu’il indique la procédure à suivre pour basculer en mode émission ou réception, à savoir les pins à basculer et le délai d’attente incompressible entre 2 bascules.

Récapitulatif

Sources

Il y en a beaucoup trop pour que je les cites tous, surtout que ce billet a été rédigé en plein milieu de mes recherches, voici néanmoins les principaux :